Les changements importants dans l’assurance automobile : la fin de la vignette verte en avril 2024

23 janvier 2024

Changement à venir pour l’assurance automobile, le gouvernement a récemment annoncé une décision capitale concernant la vignette verte. À partir d’avril 2024, la vignette verte, symbole de l’assurance responsabilité civile, ne sera plus obligatoire. Cette évolution apporte des implications significatives pour les automobilistes. Et chez Eurotyre, qu’est-ce qu’on en pense ? En tant qu’expert du pneu et de l’entretien automobile, examinons de plus près ces changements et explorons leur impact potentiel pour tous les propriétaires de véhicules.

La fin de la vignette verte : qu’est-ce que cela signifie pour les conducteurs ?

La vignette verte a longtemps été le symbole visuel indiquant qu’un véhicule est couvert par une assurance responsabilité civile. Avec cette décision gouvernementale, l’obligation de porter la vignette verte prend fin en avril 2024. Cette décision a été prise dans le cadre d’une modernisation des pratiques administratives liées à l’assurance automobile. Et oui, de nos jours, tout est connecté : il faut évoluer avec son temps. 

Quel impact du côté des conducteurs ? 

  • Pour la paperasse, c’est bien plus simple : la fin de l’obligation de la vignette verte simplifiera les formalités administratives pour les conducteurs. Cependant, attention, il est essentiel de noter que cela ne signifie pas une absence d’assurance, bien au contraire, nous vous conseillons d’être toujours bien assuré pour éviter un pépin sur la route. Pour rappel, jusqu’au 1er avril, l’absence de vignette et la non-présentation de l’attestation sont passibles d’une amende de 35 euros.
  • En quelques clics, c’est checké : les forces de l’ordre pourront désormais vérifier l’assurance d’un véhicule en ligne, éliminant ainsi la nécessité d’une vignette physique. C’est plus rapide !  La vignette verte et l’attestation d’assurance seront remplacées par une inscription dans un fichier dématérialisé des véhicules assurés (FVA) dans les 72 heures suivant la souscription d’un contrat d’assurance. 

En bonus, un but écologique 

La dématérialisation vise également un objectif écologique, en évitant l’émission de 1 200 tonnes de CO2 liée à l’impression des cartes vertes. De plus, elle contribue à la lutte contre la fraude en remplaçant un système papier falsifiable par un fichier sécurisé. 

Sur les routes, encore beaucoup trop de voitures non assurées

Cette suppression a pour but de rappeler l’importance de l’assurance et de sensibiliser sur son rôle non seulement dans le remboursement des dommages matériels, mais aussi dans la prise en charge des frais médicaux en cas d’accident. La délégation interministérielle de la sécurité routière a souligné que plus de 206 000 personnes ont été sanctionnées en 2022 pour conduite sans assurance, comparé à plus de 147 000 sans permis.C’est un chiffre important, c’est pourquoi, cette mesure aide à faire de la prévention et de la pédagogie. 

Chez Eurotyre, on pense que ce changement est une bonne évolution pour tous les conducteurs et la sécurité routière ! Et pour cause, cela évite un grand nombre de démarches notamment liées à l’administratif. En outre, l’envoi annuel par voie postale des attestations d’assurance représente près de 50 millions de lettres, par conséquent la réduction de plus de 1 200 tonnes d’émissions de CO2 chaque année. La dématérialisation réduirait ce chiffre à 0, c’est donc un geste concret fort pour l’environnement et la transition écologique ! 

Cela marque donc un tournant dans l’histoire de l’assurance automobile en France. Cela annonce la suppression de deux contraventions liées à l’assurance automobile du Code de la route en France. En échange, le défaut d’assurance sera désormais sujet à une verbalisation automatisée par les radars routiers, alignant cette pratique sur la suppression de la carte verte et de la vignette d’assurance. Pour information, le défaut d’assurance, actuellement puni d’une amende forfaitaire délictuelle, pourrait être soumis à des contrôles automatisés, avec une possible approbation du ministère de l’Intérieur à venir.

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